Une génération, celle de nos grands-parents, est en train de partir.
Celles et ceux qui sans faire d’études, ont tout donné pour la famille et tout sacrifiés pour élever leurs enfants.
Celles et ceux qui, avec peu de ressources ont traversé des crises sans jamais se plaindre.
Ils ont connu des temps de guerre, des restrictions, avec la préoccupation essentielle de nourrir leurs enfants.
Ils ont vécu pour la survie sans travailler en Normandie, ni diner dans de grand restaurants
On ne pouvait que leur pardonner leur austérité ainsi que leur dureté qui cachait une profonde tendresse et le sens du devoir familial.
Les femmes ont travaillé sans jamais revendiquer, il s’agissait d’une génération qui vivait de grandes joies pour des petites choses sans jamais vivre de rêves utopiques.
Ils partent en silence comme ils ont vécu, ils n’ont jamais osé envahir la Bastille pour revendiquer le féminisme, l’égalité homme femme était rejeté et n’avait pas lieu d’être à cette époque.
La crise sanitaire actuelle les laisse quitter ce monde dans la solitude et l’austérité
Ils s’en vont sans déranger, sans bruit et sans revendication de leurs conditions
Cette image est un clin d’œil, un regard sur l’autre monde du passé le vieux monde , qui nous oblige au respect afin de réfléchir sur l’indécence de se plaindre d’un simple confinement d’une onglerie ou une salle de sport fermée.
Pour ceux qui se lamentent de ne pas pouvoir faire la fête ou partir en week-end, cette image nous oblige à réfléchir sans pour autant revenir en arrière, nous avons fait un grand bond vers l’avenir pour le progrès et la dignité de l’homme.
Il reste le respect pour cette génération qui a vécu et qui part discrètement.
Ceci remet les valeurs au centre de nos vies