Pour faire régresser les drames de maltraitance enfantines, la loi doit revoir sa copie et nous devons prendre conscience du sacré et changer nos comportements.

La honte de parents indignes, conscients et inconscients.
Laissez vos enfants découvrir la vie et assouvir leur curiosité lorsque vous les emmenez dans un magasin, il faut une certaine psychologie, une délicatesse bien plus efficace que les cris et le fait de passer les nerfs sur des petits.
ce comportement est certes inadmissible mais il est contraire au sens maternel naturel.
Je défends et je suis contre la fessée, car d’un geste qui parait banal, il peut engendrer la violence et déboucher sur des problèmes graves, nombre d’enfants se retrouvent aux urgences des hôpitaux car les parents ne mesurent pas l’ampleur et la force de leur geste.
Désolée, je ne sais pas ou placer le curseur, petite tape, gifle, petite ou grande fessée il est difficile et intolérable de penser que ceux qui sont là pour protéger se comportent de manière violente. Le résultat est certes une déstabilisation et souvent des traumatismes psychologiques.
Je suis contre la loi du silence et les parents devraient systématiquement être dans ce cas convoqués par la justice.
je ne crois absolument pas au caractère exceptionnel mais au contraire à la récidive car toute personne habituée à la violence ne pense ni à la gravité ni aux conséquences, en revanche soutenue par les médecins et les services de justice, il peut effectivement y avoir une réaction pouvant changer le comportement des adultes.
À partir des codages PMSI-MCO spécifiques aux lésions cérébrales et extra-cérébrales sur la période 2015-2017, on recenserait 512 cas probables et 703 cas possibles de syndrome du bébé secoué (ou traumatisme crânien infligé par secouement – TCIS), soit entre 22,1 et 52,4 cas pour 100.000 naissances vivantes. Ces chiffres sont les premiers disponibles pour la France, et issus des données hospitalières. Ils sont conformes à ceux établis dans les mêmes conditions pour d’autres pays. Ils sont néanmoins plus faibles que ceux des études ayant pu croiser d’autres sources d’information (et notamment judiciaires).
Les caractéristiques détaillées des cas de TCIS probables et possibles permettent de penser que ces derniers ne constituent pas un groupe homogène et que seule une fraction d’entre eux sont finalement concernés. Il apparaît donc nécessaire de poursuivre l’information et la sensibilisation sur ce diagnostic et de mettre en place un codage spécifique ou, à défaut, des préconisations de codage adaptées.
Repérage des cas
L’analyse a été menée pour tous les enfants de 1 à 11 mois résidant en France hors Mayotte et ayant été hospitalisés pour un code CIM-10 évocateur. En l’absence de codage spécifique, les cas possibles de TCIS étaient suspectés en cas de présence d’au moins un code de lésions intracrâniennes (hémorragie traumatique sous-durale ou sous-arachnoïdienne). Les cas probables étaient posés lorsqu’un enfant présentait l’un de ces codages et/ou celui spécifique à une hémorragie rétinienne – très évocatrice-, et/ou en présence d’un code de maltraitance (sévices physiques, mauvais traitement par un parent…).
Comparaison des cas probables aux cas possibles
Au total, 512 cas probables et 703 cas possibles de syndrome du bébé secoué ont été identifiés entre 2015 et 2017, soit 1.215 enfants (entre 210 et 259 selon l’année). Le taux d’incidence des enfants souffrant de TCIS est ainsi compris entre 22,1 et 52,4 cas pour 100.000 naissances. L’âge médian de la cohorte, essentiellement masculine, était de 4 mois, avec 71% des enfants ayant entre 2 et 6 mois, et 18,6% ayant moins de 1 mois.
La comparaison des cas probables aux cas possibles montre que les premiers sont plus souvent des garçons (66,0 vs 60,5%), ont plus souvent eu plusieurs séjours à l’hôpital (33,8 vs 25,7%) et plus longtemps (12 jours pour l’épisode incident vs 2 jours), avec un taux de létalité hospitalière supérieur (6,3 vs 3,3%). Ils présentaient aussi plus souvent un codage associé ‘fracture de côte’ ou ‘fracture des os longs’ que les cas possibles (4,9 et 5,5% respectivement, contre 0,3 et 0,9%).
Parmi les cas probables, plus de la moitié avaient présenté une hémorragie rétinienne et ils étaient nombreux à avoir un codage complémentaire de ‘sévices physiques’ ou de ‘difficultés liées à de possibles sévices physiques infligés à un enfant’ (57,8% et 35,2%). Pour 28,9% d’entre eux, on trouvait aussi un codage ‘autres affections du cerveau’ (hypertension intracrânienne bénigne, compression).
Perspectives
Le profil des cas probables correspond bien à la description des TCIS dans la littérature. Les cas possibles semblent assez différents, avec des lésions associées évocatrices de maltraitance moins fréquentes et des signes cliniques moins nombreux. Les auteurs posent l’hypothèse que seule une partie de ce groupe a sans doute souffert de TCIS.
Il serait utile de disposer d’un codage spécifique de ces cas ou, a minima , de recommandations concernant le codage via les autres codes disponibles, sur la base des éléments du diagnostic résumés par la HAS