Nouvelle publication : Fin de vie, suicide assisté, aide à mourir.

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Mais dites-moi qui a bien pu approuver le texte sur l’aide à mourir, le suicide assisté.
Philippe Juvin aura été le portevoix de l’opposition sur ce texte de loi. D’une manière restrictive et très limitée, pour faire approuver ce texte on utilise le motif le pus simpliste qui consiste avec l’accord de tous d’abréger les souffrances de celui qui ne les supporte plus et dont la médecine, hormis les soins palliatifs ne peut plus rien faire d’autre. Si on s’arrête là, tout le monde sera d’accord, mais le problème n’est qu’à son début, il faut empiler le millefeuilles.

S’attaquer à un tel sujet intime, affectif qui peut permettre à certains pour en tirer profit, ou de se débarrasser d’une personne devenue encombrante. Nous sommes très loin de la raison du sage qui dit que pour arrêter la souffrance extrême on accompagne toujours naturellement la personne qui nous quitte en lui tenant la main.

C’est trop vite dit pour un sujet aussi sensible et aussi lourd que d’aborder la mort pour les enfermer dans des textes lois alors que le fond de la question est vaste et ressort en partie d’l’irrationnel, en fait nous sommes tous concernés.

Nul de peut prévoir encore moins prédire la date et heure de la mort d’une personne puisqu’une sorte de curseur à un moment donné bascule d’un côté ou de l’autre, tout comme les personnes qui sont dans le coma se réveillent lorsque le curseur est parti du bon côté pendant que la médecine les avait condamnés à l’avance.

Légaliser l’euthanasie qui n’a pas généralisé les soins intensifs est un propos grave et peu responsable.
Nous pouvons, ou ils peuvent effacer la vraie question et peu à peu aller vers un dérapage de facilité qui met en avant le soulagement de la souffrance selon 5 critères.

Être majeur
Résider en France ou être Français.
Être atteint d’une affection grave qui engage le pronostic vital.
Présenter une souffrance physique ou psychique.

En terme clair, la vie est un perpétuel mouvement, aussi nul ne peut évaluer la réversibilité d’une pathologie.

Une personne a qui il peut rester plusieurs années à vivre, pourrait médicalement être éligible à l’aide à mourir, on peut se poser la question de : ce que veut dire une volonté de conscience libre et éclairée ?

Par définition, une telle demande ne peut-être objective si la personne se trouve dans une détresse psychologique momentanée, cette décision finale appartiendra uniquement à un seul médecin.

Encore faut-il que l’on puisse qualifier la notion du discernement.

Ce dernier est-il gravement, définitivement ou provisoirement altéré ? Il demeure bien des mystères sur la mise en place et la validation de cette loi. Ou se cache le loup ? Qui veut rationaliser un sujet qui depuis la nuit des temps soulève des interrogations pour tenter de comprendre la mort et ses mystères, laissant la nature depuis toujours en décider.

S’agit-il d’une pathologie transitoire ? Si la personne n’est pas en mesure de s’administrer la position magique meurtrière sera t’elle assez lucide pour comprendre qu’elle met fin à ses jours ?