l’intelligence animale qui rejoint celle de l’homme La période Covid a fait basculer les mentalités ainsi que les mœurs. Le monde est devenu personnel et individualiste. La souffrance animale a explosé dans l’indifférence des hommes.
La période Covid a fait basculer les mentalités ainsi que les mœurs. La société est devenue personnelle et individualiste. La souffrance animale a explosé dans l’indifférence des hommes.
J’ai eu un sacré choc qui fut révélateur à l’égard de cette immense et magnifique conscience animale.
J’ai vu en direct, dans la rue, un goéland s’acharner pour tuer à coups de bec un pigeon pour le manger. Les animaux ne se plaignent pas toujours lorsqu’ils restent plusieurs jours sans manger.
Cela m’a directement rappelé l’histoire vraie de cet accident d’avion dans la Cordillère des Andes avec les survivants isolés du monde et du temps à 3600 mètres d’altitude sans aucune ressource. Affamés ils ont fini par manger la chair humaine de passagers morts, étalés dans la neige. La faim ne connait ni raison ni sagesse.
Nous devons reconstruire et réconcilier notre vision de la vie, des hommes et des animaux.
Comme nous ils vivent en famille et possèdent une réelle sensibilité.
L’animal est doté d’une véritable personnalité, une identité, comme nous ils ont un tempérament, du caractère pour certain et de la timidité pour d’autres. Les animaux n’échappent pas aux sentiments de bonheur, de tristesse et d’angoisse si l’un d’entre eux vient à manquer
Les scientifiques qui étudient la vie animale ont apporté une immense lumière sur ce monde mystérieux.
Je termine ce texte en m’adressant aux professionnels de l’écologie afin que leur regard sur la nature fasse preuve de conscience, d’empathie à leur égard.
Pensez à ces oiseaux sur les falaises pris dans les pièges des filets et meurent de soif et de faim dans des souffrances épouvantables.
Que dire également de la chasse à la glu ou l’oiseau est piégé par la colle et fini par mourir en agonisant.
Faites le job, battez-vous pour interdire l’abandon des filets de pêche sous peine d’amendes.
Le monde des humains, des végétaux, représente la pyramide de l’humanité. Le monde animal est en voie d’extinction puisque nous avons perdu 25 % des oiseaux en Europe sans compter les millions de vertébrés tués dans les laboratoires en plus de ceux abattus dans les abattoirs et par la chasse.
Mariella Madonna
L’éléphant
On connait tous cette expression, « avoir une mémoire d’éléphant » qui signifie avoir une grande mémoire. Une réputation que le pachyderme n’a pas volé, lui qui possède le plus gros cerveau de tous les animaux terrestres, avec environ 5 kg.
Ces grands mammifères possèdent une vie sociale très complexe. Ils sont notamment connus pour pleurer leurs morts, la troupe d’éléphants se réunissant autour de la dépouille de l’animal décédé, le touchant longuement avec leur trompe. Même des mois plus tard, ils reviennent sur les lieux, se réunissant de nouveau autour, touchant les ossements.
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Les femelles transmettent également à leurs petits de nombreux savoirs, comme l’utilisation d’outils, de plantes pour se soigner ou provoquer l’accouchement.
Selon les experts, les éléphants seraient aussi conscients qu’on les tue pour leurs défenses. Des tuskers (éléphants aux défenses géantes) ont ainsi été observés tentant de cacher leurs grands appendices dans de la végétation lorsque des humains arrivent.
Le perroquet gris du Gabon
Cette espèce de perroquet est particulièrement intelligente. Certains scientifiques estiment ainsi qu’il aurait l’intelligence d’un enfant de cinq ans. Capable de reproduire une grande quantité de sons, le perroquet gris du Gabon est particulièrement doué, lui qui peut prononcer près de 1 000 mots différents.
L’orang-outan
Tout comme le chimpanzé, ce grand singe est particulièrement intelligent. Capable d’apprendre la langue des signes, l’orang-outan sait aussi utiliser des outils. Certains sont même capables d’apprendre par eux-mêmes comment les utiliser, sans avoir pris exemple sur un autre individu. Il s’agit là d’un comportement très complexe.
Les corbeaux, comme les grands singes, sont capables d’anticiper le futur, un exercice cognitif complexe. Ils ont aussi la capacité d’utiliser des outils pour se nourrir, voire d’en inventer. Certains sont même capable de reproduire des objets de mémoire, pour peu qu’ils leur soient utiles pour dénicher à manger.
Mais ce n’est pas tout. Ils savent élaborer des tactiques complexes de groupes, notamment pour se défendre. Dotés d’une mémoire impressionnante, ils savent également, comme l’éléphant, changer leurs schémas de migration pour éviter des zones dangereuses.
Enfin, ils savent reconnaître, et différencier, les visages humains.
Le dauphin
Selon une étude récente, le grand dauphin a « un cerveau considérablement plus gros que ce dont son corps a besoin pour les fonctions corporelles de base ». Animal le plus intelligent des mers, il possède une sociabilité et une curiosité comparables à celles des humains.
Ces mammifères possèdent une personnalité propre, et sont capables de se reconnaître dans un miroir. Ils savent également utiliser cet outil pour inspecter leur corps, et repérer des marques inconnues.
Les dauphins sont aussi capables d’apprendre et de transmettre.
Enfin, ils possèdent un langage complexe et une sophistication émotionnelle très élevée.
Les chimpanzés font partie de nos plus proches cousins, eux qui partagent 98% d’ADN avec les humains. Ce sont des animaux particulièrement évolués, et intelligents. Ainsi, ces grands singes ont conscience d’eux-mêmes, capables de se reconnaître dans un miroir. Ils seraient aussi capables de juger l’intention des autres et de réagir en conséquence, comme montrer du ressentiment. Ils savent aussi fabriquer et utiliser des outils, et transmettre leur culture aux générations suivantes. Ils sont aussi capables de se soigner, utilisant par exemple de l’écorce pour se purger des parasites. Enfin, ils apprennent de leurs erreurs, et ont la capacité de reconnaître des mots humains, ou apprendre le langage des signes.
Le rat
Ce rongeur particulièrement social est aussi très intelligent. Il est ainsi capable de retrouver son chemin dans un labyrinthe, de mémoriser un itinéraire, et d’effectuer des tâches complexes. Il comprend également le langage verbal et non verbal.
Le cochon
Ces animaux seraient hautement sensibles, habiles, curieux et intelligents. Ils savent en effet résoudre rapidement des problèmes et utiliser l’aide d’objets. Des études montent également qu’ils savent induire leurs congénères en erreur lors de recherche de nourriture, les mettant sciemment sur une fausse piste pour avoir une plus grosse part.
Animaux sociaux, très propres, et affectueux, ils sont appréciés comme animaux de compagnie.
Source Géo
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le chien animal le plus fidèle, maitre parfois traitre le pire du pire. Cet extraordinaire compagnon de vie fait parti de la famille à part entière. Affectueux il partage avec les adultes et les enfants ses plus tendres moments. Il est que l’on classait les animaux dans la catégorie des objets et des bibelots. L’évolution et la science ont donné à l’animal son statut social et ses lettres de noblesse.
Nous avons une vraie reconnaissance admirative face à leur intelligence. Ils ont un mérite incroyable de part leur dévouement au service des hommes et les liens qu’ils savent créer et entretenir fidèlement.
Le monde des sciences se réjouit car nous sommes bien loin la logique de Descartes, persuadé que l’animal était perçu à l’époque de toute sensibilité et remmené au rang d’objet.
Mariella Madonna
Comment les chiens perdus font-ils pour retrouver leur famille ?
Les chiens se servent de sens particulièrement développés pour retrouver leur famille lorsqu’ils s’égarent. Ils pourraient notamment se repérer grâce au champ magnétique terrestre.
De temps à autre, les médias rapportent l’histoire d’un chien égaré ayant retrouvé sa famille après avoir parcouru une distance exceptionnelle ; la réalité n’a alors rien à envier à l’intrigue du film L’Incroyable Voyage.
En 2015, Georgia May, une chienne adoptée, a parcouru plus de 55 kilomètres pour rentrer chez elle après s’être enfuie lors d’une randonnée à San Diego, en Californie. En 2010, Laser le beagle est retourné dans son quartier de Winnipeg, dans le Manitoba, six semaines après avoir été séparé de sa famille lors d’un feu d’artifice à 80 kilomètres de là.
En 1924 déjà, Bobbie, un collie croisé ayant été séparé de sa famille lors d’une virée en voiture, avait réussi à revenir de l’Indiana jusqu’à Silverton, dans l’Oregon. Ce périple de 4 500 kilomètres lui avait pris six mois et l’avait vu traverser plusieurs chaînes de montagne.
Comment les chiens parviennent-ils à effectuer des voyages aussi impressionnants ? Selon les spécialistes, ils possèdent un profond instinct de retour couplé à des sens aiguisés.
CONSTRUIRE DES CARTES MENTALES
Les chiens ont probablement hérité leurs capacités d’orientation de leur ancêtre, le loup gris (Canis lupus), qui occupait de vastes portions de territoire en Eurasie, lieu où l’on domestiqua pour la première fois les chiens.
À l’instar des êtres humains, « les chiens semblent être capables de construire des cartes mentales de leur environnement », révèle Zazie Todd, autrice de Bark! The Science of Helping Your Anxious, Fearful, or Reactive Dog. « Leur carte mentale d’un milieu donné est vraisemblablement un peu différente de la nôtre, car elle est probablement dominée par les odeurs. »
Le pistage, c’est-à-dire la traque d’indices olfactifs, est l’une des méthodes dont les chiens se servent pour se déplacer et s’orienter au sein de leur environnement. Les chiens ont un odorat 10 000 à 100 000 fois plus développé que le nôtre, ce qui leur permet de détecter aussi bien des explosifs que le COVID-19 ou encore le diabète.
Les chiens sont également capables de reconnaître des points de repère familiers grâce à la vue, à l’odorat et à l’ouïe. Selon Bridget Schoville, directrice de la science du comportement en refuge à l’ASPCA, il est probable que certains chiens égarés s’orientent en identifiant la position relative d’un point de repère familier par rapport à leur domicile, puis leur position par rapport à ce même point de repère.
« Grâce à ces points de référence, ils parviennent ensuite à tracer un chemin relativement direct jusque chez eux. »
CALIBRAGE D’UNE BOUSSOLE INTERNE
Plusieurs animaux, comme les oiseaux migrateurs, les saumons et les baleines, sont connus pour se servir du champ magnétique de la Terre, mais l’on connaît encore peu les organes qui contrôlent la magnétoréception.
Les chiens pourraient eux aussi être doués de cette aptitude déconcertante. Dans le cadre d’une étude publiée en 2020, des chercheurs de République tchèque ont recruté vingt-sept chiens de chasse et les ont suivis durant trois ans. Lors de plus de 600 essais sur le terrain, les scientifiques ont équipé les chiens de traceurs GPS et de caméras avant de les relâcher dans une zone forestière inconnue. Ils ont ensuite suivi les animaux quand leurs maîtres les appelaient pour qu’ils reviennent. L’ensemble des chiens de l’étude parcouraient 1,5 kilomètre environ en moyenne dans les bois.
Près de 60 % des chiens de l’étude se servaient de leur odorat pour revenir sur leurs pas et retrouver leurs maîtres à la force de la truffe.
Mais, chose étonnante, environ 30 % des chiens de l’étude s’y prenaient autrement. Ces chiens employaient une stratégie d’exploration : ils empruntaient un itinéraire différent qui débutait par une course sur une petite distance le long de l’axe nord-sud de la forêt, qu’importe où se trouvait leur maître. Sans indices visuels à exploiter, les chiens de l’étude se repéraient probablement grâce au champ magnétique terrestre.
Les chercheurs ont nommé cette stratégie « course d’orientation magnétique » et ont remarqué qu’elle aidait les sujets canins à retrouver leurs humains plus rapidement que les chiens qui se servaient uniquement de leur odorat. Les auteurs en concluent que les chiens couplent peut-être leur carte mentale au champ magnétique terrestre pour s’orienter lorsqu’ils sont perdus.
« Nous n’avons pas encore découvert de preuves probantes que les chiens se servent d’indices magnétiques pour s’orienter, mais il s’agit de l’explication la plus plausible », affirme Hynek Burda, co-auteur de l’étude et professeur émérite en zoologie à l’Université de Duisbourg et Essen, en Allemagne.
Les chiens peuvent également combiner ces méthodes sensorielles. S’il est plus lent pour eux de suivre leur nez que de fureter, cela peut toutefois s’avérer plus sûr dans certains cas. « Un chien, comme nous ou comme d’autres animaux résolvant un problème similaire, peut employer différentes stratégies et alterner entre elles », observe Hynek Burda.
LE FOYER EST INCOMPLET SANS EUX
Dans l’ensemble, cependant, « la plupart des chiens n’ont pas la possibilité d’apprendre, de découvrir ou de s’entraîner à l’orientation à partir d’endroits distants et inhabituels », explique Hyner Burda.
Cela est notamment dû au fait que ces voyages extraordinaires sont de moins en moins fréquents, car les races de chiens modernes sont élevées près de chez ceux qui les adoptent.
« Les chiens élevés avec des humains peuvent former avec eux des liens semblables à l’attachement parents-enfants, et l’un des aspects cruciaux de ce type de liens est le puissant ressort qui pousse à chercher à se réunir lorsque l’on est séparés », affirme Monique Udell, directrice du Laboratoire des interactions humains-animaux de l’Université d’État de l’Oregon.
« Quand les chiens disparaissent, c’est une expérience terrifiante pour eux », ajoute Zazie Todd. Pour cette raison, il est important, avant toute chose, de faire en sorte que votre chien ne fugue pas.
En s’assurant que leur chien est bien identifié, par exemple à l’aide d’une puce ou d’un collier sur lequel est écrit un numéro de téléphone, les parents de l’animal peuvent faciliter son retour auprès de sa famille s’il venait à s’égarer.
« C’est la chose la plus utile que nous puissions faire pour que le chien n’ait pas à chercher le chemin qui le ramènera chez lui. »
Source national Géographic
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