Il a fallut des milliers de morts fuyant la misère ou la guerre pour que nous prenions conscience qu’il s’agit de vies humaines au destin inhumain.
Ne nous réfugions pas derrière les questions de légalité, laissons la loi aux législateurs.
Le traitement réservé à ces personnes est indigne et ne fait l’objet d’aucune empathie, le monde est devenu tellement indifférent.
De nombreuses personnalités se sont monopolisées afin d’éveiller les consciences collectives et leur venir en aide afin démontrer que la solidarité est le socle de notre savoir partager.
Ce soir, je rêve d’un monde solidaire aux couleurs de la vie dans lequel on pourrait tendre la main à l’autre sans arrière pensée.
Un chapelet humain impressionnant de courage qui surmonte sa peur à chaque instant, à se demander si l’espoir de vivre un monde meilleur leur donne autant de courage. Des tentes à l’infini, des sourires d’enfants innocents au cœur d’un drame humanitaire qui côtoient le danger dans l’insouciance de l’enfance, alors que les politiques sont incapables d’agir en amont pour éviter une crise sanitaire.
Si offrir à ces migrants un accueil humain expose les politiques à voir augmenter ce flux de migrants qui pourraient se voir dormir sur des matelas et avoir un peu de nourriture.
Heureusement qu’il y a des contre réactions.
Le peuple s’éveille et les célébrités montent au créneau, c’est l’instinct Humain.
Face à cette indignation le Pape et le Dalai Lama avaient les mêmes mots.
Lorsque l’intérêt de l’argent passera devant l’être humain on aura simultanément détruit l’Humanisme.
Voilà l’idéal d’un peuple.
Nous voilà face à la concurrence de la misère.
La survie est une véritable jungle.
A Calais, les associations humanitaires se sont rapprochées. Thierry Kuhn, le président d’Emmaüs, est venu dire non au mur de la honte. Un appel a été lancé pour une citoyenneté universelle plus de 2500 migrants installés dans ces campements improvisés renvoient une image inhumaine validée par plus de 80 associations.
L’indifférence est pire que l’ignorance.
Si l’argent et le profit deviennent des fétiches alors nos sociétés courent à la ruine.
Le Pape François
La racine du problème n’est pas nationale, ni européenne, elle concerne tous les états qui auraient du depuis fort longtemps anticiper le problème et créer des cadres juridiques (réfugiés politiques, migrants…). Le problème est infiniment plus grave. Ce que l’on voit ne sont que les petits effets d’une cause mondiale.