En décembre dernier à Paris, près de 200 pays ont adopté un accord historique sur le climat. Leur objectif de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C par rapport aux températures de la période antérieure à la Révolution Industrielle ne pourra être atteint que si l’empreinte carbone est réduite à zéro d’ici 2050. Cette trajectoire va nécessairement impliquer des modifications des fonctionnements à tous les niveaux de l’économie et à travers tous les secteurs.
« Les nouveaux fonctionnements destinés à réduire l’empreinte carbone seront bénéfiques à plus d’un titre, et leur mise en place va requérir de gros efforts, » souligne Mathis Wackernagel, co-fondateur et PDG de Global Footprint Network. « La bonne nouvelle est que les technologies actuelles suffisent à effectuer la transition, et que les avantages issus de ces transformations excèderont les coûts. On pense, bien sûr, à l’épanouissement de secteurs émergents comme les énergies renouvelables, ainsi qu’à la réduction des risques et des coûts associés à l’impact du changement climatique sur les infrastructures inadaptées car dépendantes des énergies fossiles. »
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