Une autre idée de l’Europe

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Après le traumatisme de la deuxième guerre mondiale les responsables politiques, ont décidé de créer une communauté européenne basée sur la coopération industrielle, et l’échange commerciale, et technologique. Le but recherché étant la paix et le développement de grands projets communs, qui resserreraient les liens entre les nations européennes.il créèrent une charte qui instaurait le respect des droits fondamentaux des hommes.

 

Il a remarqué qu’à cette époque il s’agissait seulement d’une communauté d’intérêts généraux communs qui préservaient l’indépendance politique, monétaire, et sociale de chaque état membre.

 

Cet état d’esprit fut concrétisé en 1951 par le traité de Paris qui vit la création de CECA et le traité de Rome de 1957(CEE et CEECA). Il perdurera jusqu’en 1986 (libre circulation des personnes) qui instaura l’acte unique européen et aboutit sous François Mitterrand au traité de Maastricht.

D’inspiration néo-libérale et financière s’instaure la libre circulation des biens et des capitaux.

 

Depuis le traité de Maastricht les règles ont été inversées et dénaturées, et les traités de 1992 (création de l’union européenne), 1997 d’Amsterdam, 2001 traité de Nice, et enfin le fameux traité de Lisbonne sous Jacques Chirac(refusé alors par les français lors du referendum de 2005 par 55% des votants), balayant les idéaux de paix et de coopération entre les peuples européens.

 

La primauté des directives décidées par la commission de Bruxelles sur les lois nationales, la perte de souveraineté des parlements nationaux sur leurs budget et leur monnaie (création de l’euro, ainsi que sur les négociations internationales (traité transatlantique), on a bafoué à mon sens les règles de démocratie éloignant les pays et les  peuples  de leur véritable idéal initial.

 

En effet l’élargissement inconsidéré au pays de l’est a eu pour conséquence de créer une concurrence déloyale pénalisant au premier plan les salariés européens (directive bolkestein). Ainsi va naitre l’Europe de la finance, du profit à outrance et de la déshumanisation des personnes. C’est à mon sens la raison d’une Europe Business qui se prendra de plein fouet un échec cuisant, créant ainsi le terreau à toutes les dérives que notre continent à connu dans le passé.

 

L’Europe d’aujourd’hui est une plateforme financière géante dans lequel les multi nationales viennent se servir impunément pour dépenser le moins possible et réaliser le profit maximum.

 

La commission européenne tend à voter des directives qui servent leurs intérêts, d’où la fermeture des commerçants de tradition pour se rapprocher de la mondialisation qui elle profite aux structures géantes comme les Monsanto qui s’est accaparé de la nature en fabriquant des pesticides pour la nature et l’être humain. On a autorisé la commercialisation de pesticides reconnus comme dangereux pour l’être humain comme pour la nature, développant ainsi le cancer de la terre et des hommes.

 

 

Cet état de fait est contradictoire avec les articles fondateurs, notamment l’article 1 bis qui définit son fondements sur les valeurs de dignité humaine lesquelles ont été lâchement abandonnées.

 

Pour la France cet élargissement à des pays au niveau social et économique très faible, a eu pour conséquence la fermeture de nombre de société en France parties s’installer dans d’autres pays européens ou la protection sociale est inexistante. En effet la délocalisation permet de payer des salariés au smic  218 euros par mois en Roumanie et un peu plus en Pologne  410 euros chiffres 2015. C’est la Bulgarie qui détient le 1er prix du presse-citron avec un smic à 184 euros. Cette politique de salaire préparait déjà certains groupes à dépasser le cap de l’Europe pour installer entre-autre des centres d’appels en Indes ou dans le Maghreb.

La France a belle et bien été dépouillée au profit de l’industrie mondiale. Les plus malins ont surfé fiscalement pour ne pas payer d’impôts.

 

Voir journal du net : http://www.journaldunet.com/management/salaire-cadres/1126847-smic-en-europe/

 

Il s’agit bien d’une Europe disparate sans aucune politique communautaire, donc une Europe  dans laquelle des pays se font une compétition des marchés.  Ceci explique pourquoi nous avons perdu des milliers d’emplois. La situation s’est aggravée avec la création de l’euro, qui a ruiné les retraites ainsi que les petites et moyennes entreprises.

 

On a déclenché un cercle vicieux, car en augmentant, le chômage dans les proportions actuelles, coûte très cher à la France et vide les caisses de l’état. Nous finançons ainsi la délocalisation.

 

En conclusion, on doit constater plusieurs choses :

 

Une Europe financière néo-libérale se désagrège (brexit)

 

L’Europe est devenue impopulaire, les Français commencent à se poser des questions sur le système de financement qui est une grande zone d’ombre et la perte du pouvoir d’achat qui elle est très concrète.

 

La perte de souveraineté sur nos frontières nous laisse sans défenses face au flux migratoires venus du monde entier, et fragilise la sécurité dans nos pays.

 

La France participe à hauteur d’environ 22, 2 milliards d’euros soit environ 16,4% du budget européen.

 

Oui à l’Europe initiale, non à l’Europe actuelle.